24/04/2025
CSE: Missions et fonctionnement
FAQ

Quelles sont les obligations comptables du CSE ?

quelles sont les obligations comptables du cse ?

Quelles sont les obligations comptables du CSE ? Depuis les Ordonnances Macron de 2017, le paysage des instances représentatives des salariés à beaucoup évolué, faisant apparaître une seule et unique organisation : le Comité Social et Économique (CSE). Les élus membres ont vu leurs responsabilités se renforcer, notamment en matière santé, sécurité et conditions de travail, mais aussi en termes de gestion financière. Chaque CSE, qu’il soit rattaché à une petite entreprise ou à une grande structure, est soumis à des obligations comptables précises définies par la loi. Ces exigences varient selon la taille du comité, le montant des ressources perçues et la nature des activités financées.

Comprendre les obligations comptables du CSE est essentiel pour garantir une gestion transparente, conforme à la loi et adaptée aux attentes des salariés. Des supports à produire chaque année à l’approbation des comptes en réunion, en passant par le rôle de l’expert-comptable ou du commissaire aux comptes, les élus doivent naviguer entre des règles parfois complexes.

Cet article vous propose un tour d’horizon complet des obligations comptables qui incombent aux CSE, en fonction des seuils et effectifs. Quelles sont les obligations comptables du CSE ? Les comptes d’un petit CSE doivent-ils être certifiés par un expert comptable ? Quels documents doivent être fournis ? Que vous soyez nouvel élu ou gestionnaire expérimenté, vous y trouverez les clés pour structurer efficacement votre comptabilité et respecter la réglementation pour éviter tout problème.

Pourquoi les CSE ont-ils des obligations comptables ?

La mise en place d’obligations comptables pour les CSE ne relève pas d’une simple formalité administrative. Elle répond à des enjeux juridiques, économiques et sociaux majeurs. Depuis la loi du 5 mars 2014 relative à la transparence financière des comités d’entreprise, reprise et renforcée dans le cadre du CSE, elles sont clairement définies.

Le fondement juridique principal repose sur l’article L. 123-12 du Code de Commerce, qui impose la tenue d’une comptabilité régulière. D’autres articles, comme les L. 2315-69 ou L. 2315-70 du Code du Travail, précisent la nature des rapports à fournir et les informations à transmettre aux membres du CSE et aux salariés, selon les seuils définis par la loi.

Quelles sont les obligations comptables relevant du droit commun ?

Un CSE est soumis aux obligations comptables du droit commun dès lors qu’il dépasse au moins deux des trois seuils suivants : un effectif de 50 salariés rattachés au comité, un total de bilan supérieur à 1,55 million€, et des ressources annuelles excédant 3,1 millions€. Mais quelles sont-elles ?

L’enregistrement chronologique des opérations

Chaque mouvement financier affectant le patrimoine du CSE doit être enregistré de manière précise et chronologique. Il s’agit de consigner toutes les entrées et sorties, qu’il s’agisse de dépenses, de subventions, de remboursements ou de recettes d’activités.

L’inventaire annuel du patrimoine

Une fois par an, le CSE doit réaliser un inventaire détaillé de l’ensemble de ses biens. Cet inventaire permet d’évaluer la valeur des actifs (comme la trésorerie, les stocks ou les équipements) et des passifs (comme les dettes ou engagements en cours). Ce document contribue à donner une vision complète de la situation patrimoniale du CSE à la fin de l’exercice comptable.

L’établissement des comptes annuels

À la clôture de chaque exercice, le CSE est tenu de produire ses comptes annuels, composés d’un bilan, d’un compte de résultat et d’une annexe, en prenant en compte l’inventaire et l’enregistrement comptable. Le bilan reflète le patrimoine du comité à une date donnée, le compte de résultat synthétise l’ensemble des produits et des charges sur l’année ; et l’annexe apporte un éclairage sur les règles comptables appliquées, les éléments exceptionnels ou encore les engagements spécifiques du comité.

L’information sur les transactions significatives

En vertu de l’article L. 2315-66 du Code du Travail, le CSE doit fournir des informations sur les transactions importantes réalisées au cours de l’exercice. Cette exigence s’applique notamment aux opérations de grande ampleur ou impliquant des enjeux particuliers. Elle vise à garantir une transparence complète, tant vis-à-vis des salariés que des instances de contrôle.

Le rapport sur les activités et la gestion

Le CSE doit également rédiger un rapport d’activité et de gestion conformément à l’article L. 2315-69. Ce document présente les grandes actions menées au cours de l’année, les projets financés, les bénéficiaires des prestations, ainsi que les écarts entre les prévisions budgétaires et les dépenses réelles. Il s’agit d’un outil de communication essentiel, permettant de comprendre les comptes.

Le rapport sur les conventions conclues avec un membre du CSE

L’article L. 2315-70 du Code du Travail impose l’établissement d’un rapport spécifique en cas de convention passée entre le CSE et l’un de ses membres. Cette mesure vise à prévenir les conflits d’intérêts, en assurant une traçabilité des engagements contractuels liant le comité à ses élus ou représentants.

La transmission des documents en cas de renouvellement du comité

Enfin, lors du renouvellement du CSE, l’équipe sortante doit remettre l’ensemble des pièces comptables au nouveau comité. Cette transmission garantit une continuité de la gestion, évite les pertes d’information et permet aux nouveaux élus de prendre rapidement connaissance des ressources disponibles, des dettes éventuelles et des projets en cours.

Les différents niveaux d’obligations comptables selon la taille du CSE

Les obligations comptables d’un CSE ne sont pas identiques pour tous. Elles varient selon les ressources annuelles perçues et les seuils fixés par le Code du commerce, comme l’effectif. La loi distingue trois catégories de CSE : les petits, les moyens et les grands. À chaque niveau correspondent des règles précises en matière de comptabilité, de contenus à fournir, et de contrôles à effectuer.

Les comptes d’un petit CSE doivent-ils être certifiés par un expert comptable ?

Définition d’un petit CSE

Un CSE est considéré comme « petit » lorsque le montant total de ses ressources annuelles est inférieur à 153 000€. Ce seuil comprend notamment la subvention de fonctionnement versée par l’employeur, les contributions aux Activités Sociales et Culturelles (ASC), les dons, les revenus du comité et le remboursement des primes d’assurance.

Quelle réglementation comptable ?

Les petits CSE sont soumis à un régime comptable dit ultra-simplifié. Cela signifie qu’ils doivent uniquement tenir une comptabilité de trésorerie, c’est-à-dire enregistrer les recettes et les sorties au moment de leur encaissement ou de leur paiement. Il n’est pas nécessaire de dresser un bilan comptable complet. Les petits comités ne sont pas tenus de recenser leurs actifs et passifs en fin d’exercice sous forme de ressources comptables complexes.

Ce régime simplifié est encadré par les articles D. 2325-11 du Code du Travail et D. 612-5 du Code de commerce, qui précisent la nature des obligations minimales.

Outils recommandés pour la gestion financière

Un simple livre de compte ou tableau Excel peut suffire à remplir les obligations de base. Néanmoins, il est recommandé de conserver toutes les pièces justificatives et de séparer les frais selon leur origine (fonctionnement vs ASC s’il existe).

Les CSE moyens : des obligations simplifiées

Définition d’un CSE « moyen »

Un CSE est dit de taille intermédiaire lorsqu’il ne dépasse pas deux des trois seuils suivants :

  • 50 salariés rattachés au CSE
  • 1,55 million€ de total de bilan
  • 3,1 millions€ de ressources annuelles

Mais il doit tout de même dépasser le seuil de 153 000€ de ressources.

Régime comptable applicable

Ces CSE doivent adopter une comptabilité d’engagement, plus structurée que la comptabilité de trésorerie, sans aller jusqu’à celle des grandes entreprises. Cette comptabilité inclut :

  • L’enregistrement des dettes et créances
  • La présentation d’un bilan et d’un compte de résultat
  • Une annexe
  • Une synthèse annuelle simplifiée présentant l’état du patrimoine, les ressources, les actions menées et les engagements

Recours à un expert-comptable

Même si la certification des comptes par un commissaire aux comptes n’est pas obligatoire, ces CSE doivent confier la présentation de leurs comptes annuels à un expert-comptable, conformément à l’article L. 123-12 du Code de commerce.

Transparence et obligations complémentaires

Le CSE de taille moyenne doit également :

  • Séparer clairement les budgets de fonctionnement et ASC
  • Établir un rapport d’activité et de gestion
  • Informer sur les transactions importantes
  • Présenter les comptes en réunion pour approbation

Les grands CSE : une comptabilité de droit commun

Définition d’un grand CSE

Un CSE est considéré comme « grand » lorsqu’il dépasse au moins deux des trois seuils suivants :

  • 50 salariés
  • 1,55 million€ de total de bilan
  • 3,1 millions€ de ressources

Les recettes des manifestations organisées par le CSE et les cotisations facultatives des salariés doivent également être prises en compte dans le calcul du bilan comptable.

Obligation de comptabilité de droit commun

Les grands CSE doivent appliquer les règles comptables des entreprises, incluant :

  • L’enregistrement chronologique des mouvements financiers
  • L’inventaire annuel des actifs et passifs
  • L’établissement des comptes annuels complets (bilan, compte de résultat, annexe)
  • La séparation stricte des deux budgets

Supports à produire

Le CSE doit fournir :

  • Un bilan et un compte de résultat distincts pour les deux sections
  • Une annexe explicative
  • Un rapport annuel d’activité et de gestion détaillé (actions réalisées, ressources, patrimoine, écarts budgétaires…)
  • Un inventaire des stocks et des engagements

Certification des comptes par un commissaire aux comptes

Les grands CSE ont l’obligation de :

  • Nommer un commissaire aux comptes titulaire et un suppléant pour une durée de 6 ans
  • Faire certifier leurs comptes chaque année

Cette certification assure la régularité et la sincérité des états financiers.

Création obligatoire d’une commission des marchés

Conformément à la réglementation, les grands comités doivent instaurer une commission des marchés chargée de veiller à la transparence des achats, de choisir les prestataires et d’assurer une gestion éthique des fonds. Elle intervient notamment dans le choix des fournisseurs pour les prestations culturelles, les voyages ou la billetterie.

Présentation et approbation des comptes

La présentation des comptes constitue un moment clé dans la vie comptable du CSE. Elle marque la clôture d’un exercice et permet d’analyser, en toute transparence, la gestion des ressources du comité. Cette démarche doit respecter les règles comptables imposées par la loi, tout en s’adaptant à la taille et aux spécificités de chaque CSE.

Composition du compte de résultat

Le compte de résultat est central dans l’analyse financière du CSE. Il reflète l’ensemble des produits perçus et des charges engagées durant l’exercice écoulé. Il doit distinguer les deux budgets du CSE.

Dépenses liées au budget de fonctionnement

Cette première section recense les opérations liées au budget de fonctionnement. Elle couvre notamment les frais administratifs, les paiements liées à la communication, aux formations des élus, aux expertises mandatées, ainsi que les outils de gestion du comité.

Budget ASC : section des activités sociales et culturelles

La seconde section regroupe toutes les charges relatives aux Activités Sociales et Culturelles (ASC). On y trouve les prestations offertes aux salariés : billetterie, séjours, chèques cadeaux, abonnements culturels, ou encore aides ponctuelles. Il est essentiel de bien distinguer ces deux sections afin d’éviter tout mélange de budget, interdit par la loi.

Documents comptables à produire à chaque clôture d’exercice

Chaque exercice comptable doit être formalisé par une série de fichiers, exigés par les textes législatifs et nécessaires à la transparence du CSE.

Le bilan et le compte de résultat

Le bilan fournit une photographie du patrimoine du CSE à la date de clôture. Il fait apparaître les actifs détenus (trésorerie, créances, stocks) et les dettes éventuelles. Le compte de résultat, quant à lui, expose la performance économique du comité sur l’année écoulée, en comparant les produits perçus aux charges supportées.

L’annexe aux comptes

L’annexe vient compléter et éclairer les informations chiffrées. Elle décrit les méthodes comptables appliquées, précise la nature des engagements du CSE, expose les faits marquants de l’exercice, détaille les subventions reçues et explicite certaines lignes budgétaires. C’est un document clé pour comprendre le contexte financier.

Le rapport d’activité et de gestion

Ce rapport narratif permet de rendre compte des actions menées par le CSE durant l’année. Il présente l’organisation du comité, les élus en place, les frais engagées pour la formation ou la communication, les interventions d’experts, les prestations proposées, les montants distribués, les bénéficiaires, le nombre de subventions, quel prestataire, combien de billets vendus, combien de participants aux voyages et les écarts entre budget prévisionnel et débits réels. Il participe à l’obligation de transparence du comité vis-à-vis des salariés.

L’inventaire des stocks

Lorsque le CSE gère des biens matériels (billets, cadeaux, matériels divers) il doit réaliser un inventaire précis à la clôture de l’exercice. Cet inventaire permet de valoriser les éléments restants et d’intégrer leur valeur dans les comptes annuels.

Cas particuliers : financement d’associations ou de SCI

Lorsqu’un CSE finance une association, une société civile immobilière (SCI) ou toute autre structure liée, il doit veiller à une présentation consolidée de ses comptes. Cela signifie que le comité ne peut pas se limiter à ses propres flux financiers, mais doit également intégrer dans ses états comptables les éléments issus de ces structures externes qu’il soutient ou contrôle.

Approbation des comptes en réunion plénière

Spécificités selon la taille du CSE

Une fois les comptes préparés, leur approbation doit intervenir en réunion. Pour les CSE de taille moyenne, les comptes doivent être présentés aux membres par un expert-comptable, qui en détaille les grandes lignes et apporte un éclairage technique. Cela permet aux élus d’approuver les comptes en toute transparence, lors d’une réunion dédiée exclusivement à cette présentation.

Dans le cas des grands CSE, la procédure est encore plus encadrée. Après la présentation des comptes, le commissaire aux comptes, indépendant, intervient pour certifier la régularité et la sincérité des états financiers. Il peut formuler des recommandations ou signaler des points de vigilance, apportant une garantie supplémentaire aux membres et aux salariés.

Étapes de validation et formalisation

L’approbation des comptes doit être inscrite à l’ordre du jour de la réunion, qui est essentiellement dédiée à ce sujet, à la fin de chaque exercice comptable. Une fois approuvés, les comptes peuvent être archivés et, si nécessaire, transmis à l’employeur ou aux instances de contrôle.

Quand faire appel à un expert-comptable ou à un commissaire aux comptes ?

Seuil des 153 000 € de ressources : une étape clé

Dépenses à inclure dans le seuil

Le seuil de 153 000 € constitue un point de bascule essentiel dans les obligations comptables du CSE. Pour savoir si ce seuil est franchi, il faut prendre en compte un ensemble de ressources, au-delà de la seule subvention de fonctionnement.

Il s’agit notamment de la contribution de l’employeur aux ASC, des dons ou legs reçus par le comité, des revenus générés par les activités du CSE (comme les ventes de billets ou les participations aux séjours), ainsi que des remboursements de frais, notamment les primes d’assurance souscrites pour la responsabilité civile.

Ce calcul doit être fait avec rigueur, car le dépassement du seuil impose automatiquement un changement de régime comptable, avec des obligations plus lourdes en matière de présentation des comptes.

Obligation de recourir à un expert-comptable

Dès lors que ce seuil de 153 000 € est franchi, le CSE ne peut plus se contenter d’une comptabilité de trésorerie. Il doit passer à une comptabilité d’engagement, plus structurée, et faire présenter ses comptes par un expert-comptable. Ce professionnel accompagne les élus dans la tenue des comptes, la production des pièces obligatoires et la préparation de la réunion d’approbation annuelle.

Certification obligatoire pour les grands CSE

Conditions de nomination d’un commissaire aux comptes

Lorsqu’un CSE est considéré comme grand , il a l’obligation de nommer un commissaire aux comptes titulaire ainsi qu’un suppléant, pour une durée de six ans. Ce professionnel est chargé de certifier les comptes annuels, en vérifiant leur régularité, leur sincérité et leur conformité avec les règles comptables en vigueur.

Il est important de noter que le calcul des ressources doit inclure non seulement les subventions, mais aussi les recettes issues des manifestations organisées par le CSE, ainsi que les cotisations facultatives des salariés. Ces éléments peuvent faire basculer un CSE dans la catégorie des grands, même si les subventions directes sont limitées.

Mission du commissaire aux comptes

Le commissaire aux comptes intervient en complément de l’expert-comptable. Il n’a pas pour rôle d’établir les comptes, mais de les contrôler. Son objectif est de s’assurer que les états financiers reflètent fidèlement la situation du comité. En cas d’anomalie ou de doute, il peut émettre des réserves dans son rapport ou alerter les membres du CSE sur des points de vigilance. La certification des comptes est obligatoire pour les grands CSE, quelle que soit leur organisation interne.

FAQ – Foire Aux Questions : obligations comptables du CSE

Quels frais faut-il inclure dans le seuil des 153 000 € ?

Il faut additionner : 

  • l’ensemble des subventions perçues de l’employeur
  • intégrer les dons et legs éventuels
  • les revenus générés par les activités du CSE
  • le remboursement par l’employeur des primes d’assurances contractées par le CSE.

Non, les petits CSE, dont les ressources annuelles sont inférieures à 153 000 €, ne sont pas soumis à l’obligation de certification des comptes. Ils doivent uniquement tenir une comptabilité simplifiée de type trésorerie. Cela consiste à enregistrer les dépenses et les recettes au moment où elles sont effectivement payées ou encaissées.

La comptabilité de trésorerie enregistre uniquement les flux financiers réels, c’est-à-dire les mouvements qui ont déjà eu lieu sur le compte bancaire. La comptabilité d’engagement, en revanche, enregistre les opérations dès qu’elles sont engagées, même si le paiement ou l’encaissement n’a pas encore eu lieu. Elle est obligatoire à partir de 153 000€ de ressources et permet une vision plus précise de la situation financière du comité.

L’approbation des comptes doit avoir lieu lors d’une réunion CSE, spécialement dédiée à cette fin. Les comptes sont d’abord présentés par un expert-comptable dans les CSE moyens, puis validés par un vote des membres. Pour les grands CSE, le processus comprend aussi une certification obligatoire par un commissaire aux comptes, qui atteste de la régularité et de la validité des supports comptables.

La comptabilité du CSE n’est pas un simple exercice administratif : elle constitue un pilier essentiel de la bonne gouvernance du comité. Que le CSE soit de petite taille ou qu’il gère plusieurs millions d’euros de budget, il doit se conformer à des règles strictes, définies par la loi. Ces obligations garantissent non seulement la conformité légale, mais renforcent également la confiance des salariés envers leurs représentants.

Comprendre les niveaux d’exigence selon les seuils de ressources, savoir quand faire appel à un expert-comptable ou à un commissaire aux comptes, distinguer les budgets de fonctionnement et ASC, ou encore produire les supports attendus à chaque fin d’exercice : autant de responsabilités qui requièrent rigueur, organisation et transparence.